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L'eau est empoisonnée
3 février 2010

False Troths

Eh non, malgré ce que souhaiteraient certains, je ne suis toujours pas mort. Crevé, épuisé, fourbu, et encore un peu mal à la poitrine, mais sinon ça va...

Il m'est arrivé bien des choses depuis le dernier post (mi-juillet, tout de même), et je vais donc commencer par vous en faire part, au fur et à mesure. En préambule, j'ai déjà dessiné de quoi faire 3 ou 4 posts avant de me rendre compte de l'incompatibilité qu'il semble y avoir entre mes nouveaux porte-mines (0.5 et 07 HB, contre un 0.5 H2 auparavant) et le scanner. Mais vous verrez par vous-même.

Aujourd'hui, je vais m'attarder sur trois blessures que j'ai subi. Comme toutes les blessures, elles s'effacent avec le temps, malgré quelques cicatrices et une qui est encore vive, suite aux efforts de la personne responsable pour mettre du sel dans la plaie...

Mais commençons par le commencement. Le 11 septembre 2009, j'ai emménagé avec Ender dans un magnifique appart du 11° étage à Brest. Vue magnifique. Et nous n'avons emménagé ensemble (dans des chambres séparées, je vous vois venir) que TECHNIQUEMENT. Il a en effet fallu quelques mois pour qu'on puisse bien profiter de notre appart tous les deux. Avant nous avons été largement squattés. Mais ceci est une autre histoire, que je conterai peut-être une autre fois. A voir.

Toujours est-il que ce déménagement donna l'occasion à Ender, habile de ses dix doigts mais pas des miens, de me broyer une main entre un frigo et un ascenseur. Merci à lui pour la justification de ce premier dessin de ma main blessée.

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Les autres blessures sont moins physiques.

Dans un premier temps et suite à 3-4 mois de très mauvaises décisions et autres dénis de responsabilité, voire de réalité, celle que je pensais être ma meilleure amie (heck, je croyais que c'était une amie) a décidé que je lui servirais de bouc émissaire dans un premier temps. Il s'agissait une fois de plus d'une très mauvaise décision causée par un déni de responsabilité/réalité. Je l'ai pris comme ça :

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Ca fait mal. Pas trop au début. La douleur vient avec la haine, en fait. Mais elle vient. Et puis un beau matin, on se réveille et on découvre qu'on est plus obligé de subir sa face d'hypocrite et ses mensonges chez soi. Et on commence à se sentir bien. Et puis on se sent très très mal pour celui qui a été le plus trahi. Celui qui n'est pas mon ami (car c'est un frère).

Et la vie reprend son cours. Et j'ai même une copine. Un truc que j'ai appris, les enfants, c'est que plus une personne me dit qu'elle m'aime, moins c'est vrai. Et plus j'essaie de montrer mon amour, moins ça rentre. Ce qui n'est pas cool. En l'occurrence, la charmante jeune femme (eh ouais, je m'étais dit que mûr = mature) s'est avérée mythomane. Attention les enfants, la différence entre mythomane et sale menteur : le mythomane croit à ce qu'il dit. Personne ne devrait jamais croire un mot sortant de la bouche d'un mythomane, mais le mythomane y croit fermement, lui.

En l'occurrence, elle rentra de vacances de Noël persuadée que je la trompais, et fermement décidée à me faire avouer et payer. Il n'y avait rien à avouer et elle me fit payer d'une façon tellement ignoble et cruelle que (dira plus tard Ender) elle a réussi à faire sortir de ses gonds une personne conditionnée à la non-violence (moi en l'occurrence. Disons que j'étais pas un enfant super calme/sage). Je l'ai donc escortée dehors gentiment mais fermement, afin d'avoir un peu d'air pour respirer, me calmer, et par la suite reprendre cette discussion et avec de la chance cette relation, bien qu'il me semblait alors qu'elle l'avait soigneusement plombée et que j'aurais du mal, après un coup pareil, à lui refaire confiance. Mais quel con, je l'aimais, donc j'étais prêt à essayer. Elle non. Elle est partie s'assurer que chacun de nos amis communs me haïssait.

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Ouais, ça... ça pique un peu.

Toujours est-il que ses mensonges étaient tellement décousus que certains ont encore eu la présence d'esprit de demander ma version et de croire en la plus crédible. La mienne, donc, la seule contenant des vrais morceaux de vérité dedans !

Le problème restant : ayant raté son coup auprès de mes amis, la demoiselle qui a décidé de me faire souffrir un maximum pour me faire payer des trucs dont je ne me suis jamais rendu coupable (j'en serai bien incapable de toutes façons) a décidé de tenter sa chance auprès de la police. Avec, me suis-je laissé dire, des preuves. Comprendre par là des papiers médicaux attestant des blessures que je ne lui ai jamais fait. Donc soit des faux, soit elle s'est blessée elle-même pour me faire porter le chapeau, ce qui est toujours sympa.

La bonne nouvelle est que même mythomane, je peux encore la haïr pour ses tentatives répétées de me pourrir la vie un max. Et ça, les enfants, est ce qu'on appelle une putain de trahison. Une vraie. Une qui tache.

Et pour vous laisser sur une note joyeuse, la musique que j'écoute au moment où je finis d'écrire cette note :

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Commentaires
E
...<br /> <br /> .....<br /> <br /> ...Sinon, globalement, tout est là...
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