Drive Hard

Eh non, ce n'est pas la suite de la note d'hier, mais une petite note anecdotique ici principalement pour vous rappeler à tous (moi y compris) que, oui, à la base, ce blog devait contenir uniquement des petites notes anecdotiques (exception faite, bien sûr, de Neon Genesis Brest, que je reprendrais... plus tard).

Hors donc, hier, c'était jour de grève. Mon seul cours de la journée s'en trouvant annuler, je me dis chouette, allons déjeuner chez Mère-Grand. Il faut donc que je prenne le bus. Alors, je vous vois venir, genre "wooooh, l'autre, il avait qu'à prévoir d'abord, il le savait qu'il y aurait des grèves/manifs/etc". Alors, oui, je le savais. Oui, je l'avais prévu. Ce que je n'avais pas prévu, cependant, était que mon premier bus (oui, parce que j'ai une correspondance, pas drôle sinon) serait retardé en allant vers le centre-ville. Bizarre. Six minutes, donc, juste assez pour rater mon deuxième bus. On ne s'énerve pas. On regarde l'horloge d'arrivée des bus. 20 minutes. C'est long, mais bon, pas plus que d'habitude sur cette ligne. 5 minutes plus tard, je regarde de nouveau l'horloge. 35 minutes. Huuum. La conclusion ? Ben, j'ai attendu mon bus pendant environ une heure (voire un petit peu plus), avant que les autorités se décident à le déclarer perdu corps et bien. Youpie. Une heure avec l'horloge qui jouait au yoyo, hein, histoire que je garde espoir d'avoir un bus un jour. Finalement, je suis allé chez Mère-Grand dans la voiture de Père-Grand qui m'a pris en pitié.
Un peu plus tard, j'ai appris que les bus était passé en mode nimportnawak. En gros, les chauffeurs faisaient comme ça leur chantait. Les salopards.

C'est là que j'ai su que, autant on pourrait en vouloir aux manifestants et aux grévistes, autant ceux-ci seraient aussitôt sur mon dos pour me dire que "ouais, c'était nécessaire, machin toussa". Malgré mon envie d'avoir des commentaires, je n'ai pas envie d'entrer dans ce genre de débats, la politique étant la raison de la mort (imminente) de mon frère. Mais la faute peut en revenir très facilement à la Cotra, que leurs conducteurs sont des enflés, qu'ils auraient pu prévoir de manière à ne pas se retrouver bloqués dans les manifs, qu'ils ne viendront pas se plaindre sur ce blog.
Et puis, depuis que je suis à Angers, la Cotra est un service de bus qui m'a toujours fait préféré la marche à pied.

Ce monument en flammes est dédicacé, comme devrait l'être tout ce qui brûle ici et là, à JB (prononcer Di-vou-net). Ne sois pas en retard demain.